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La nouvelle voix

 
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Lancwen de Sigil
Chimérien du Lion


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MessagePosté le: Ven Sep 14, 2007 18:11    Sujet du message: La nouvelle voix Répondre en citant

Lancwen regardait la plaine verdoyante qui s’étendait le long des cotes de Squiggodhil, le soleil rasant de cette journée hivernale réchauffait les vieux os de la Matriarche.
A ses cotés se tenait le vieil elfe de Cephalopodhil, celui qui maintenant dirigeait les armées de la vampire. Gaerdem semblait attendre, imperturbable, telle une statue ,que sa maîtresse se lasse de la vue. Mais contrairement aux statues qui arboraient souvent un visage grave, l’elfe avait un petit sourire tandis qu’il contemplait l’étendue à ses pieds.

« Et bien Gaerdem, que me vaut ce sourire, vous n’y êtes pas habitué pourtant. »
« Ma dame, c’est la première fois depuis que j’ai fait votre connaissance que vos desseins ne sont point liés à la race vampirique, j’avoue que cela génère en moi un certain intérêt et une forte curiosité. »
« Une curiosité qui ne sera pour l’instant pas assouvie. Nous avons de longues journées devant nous et bien que mon but final ne vous ait pas été relevé, je vous demande d’exécuter mes ordres à la lettre. »
« Dame de Sigil, mon bras est vôtre et je ne vous contredirai pas, mes services sont à votre disposition si vous le jugez nécessaire. »
« Messire Elfe, votre race manie la diplomatie avec tact et je sais utiliser tous les talents à ma disposition. »
La vampire tourna les talons et partit en direction du soleil couchant suivie de près par l’ancien noble.


Non loin de là, un petit village était installé au creux d’une vallée aux pentes douces. Ce bourg était baigné de soleil toute la journée, permettant des cultures saines et prolifiques. Quelques pieds de vigne fournissait les villageois en vin d’assez bon facture, les forets environnantes pourvoyaient en gibier et en bois, somme toute un cadre idyllique.
Cirth Lingwe se tenait sur la place du village, près du puit commun, tous les alentours étaient silencieux exceptés une grande tente ovale dressée là. De la toile s’élevait des murmures semblables à une liturgie, des voix faibles mais profondes.
L’elfe avait beau s’être endurci après avoir frôlé la mort sur Epeedurandhil, ces chants lui donnait toujours la chair de poule. Plusieurs mois avaient passé depuis ce triste épisode où la fièvre, les moustiques et la moiteur avaient presque eu raison de lui et pourtant il se sentait toujours fragile, un souvenir lointain de l’elfe qu’il était.
Il ne put s’empêcher un rictus de dégoût lorsqu’il vit sortir de la tente un chevalier décharné dont le regard de braise suffisait à vous glacer d’horreur. Il était impossible de dire si cet être avait été humain ou même d’une quelconque autre race vivant sur Daifen seule la bipédie pouvait faire croire que ses congénères avait foulé cette terre.
L’humanoïde s’avança vers Cirth d’un pas lent et cadencé, son armure cliquetant et grinçant comme une porte de cimetière mal huilé. Il s’adressa à l’aide de camp d’une voix caverneuse.
« Maitre Lingwe, les habitants ont tous été regroupés, le rituel a commencé. Votre souhait est mon commandement. »
« Bien, préparez le cimetière pour cette nuit, les nécromants auront à faire. »
Le chevalier déchu s’inclina et partit vers la sortie principale du village où l’attendait deux masses noires et grouillantes.
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Ven Sep 14, 2007 18:15    Sujet du message: Répondre en citant

Cirth les regarda partir puis tourna son attention vers la tente. Sa curiosité était plus forte que son aversion, il décida de jeter un œil. A l’entrée de la tente, les chants se faisaient plus intenses, plus sourds, l’elfe écouta lentement un pan et passa sa tête, une vision à la fois morbide, étrange et fascinante s’offrait à lui. Un grand brasero installé au centre fournissait la lumière et rendait l’atmosphère brûlante, plus près de Cirth se tenaient trois formes drapées de noir, un genou au sol, les bras écartés, leur voix guttural emplissait l’espace. Puis le bras droit de Lancwen leva les yeux vers le fond de la tente, vers ce pourquoi ils étaient venus dans ce village. La vision aurait donné un haut le cœur à bien des personnes, des corps étaient alignés, entassés, de tous ages, de toutes tailles, de tous bip. Certains étaient pliés dans des positions improbables, d’autres portaient encore les stigmates de la peur sur leur visage, une sorte de cri de souffrance inaudible. Ils avaient du souffrir mille tourments aux mains des chevaliers déchus et des élémentaires de mort.
Cirth se détourna de cette vision cauchemardesque en repensant à la discussion qu’il avait eu avec Lancwen durant la traversée vers ce continent.
« Ne faudrait il pas plutôt demander l’aide de la population, l’enrôler dans notre armée ? »
« Cirth, la différence est simple, un humain a son libre arbitre, il a ses peurs, fuira si sa vie est en danger, une goule ou un zombie est au service de son maître, rien ne peut l’empêcher d’accomplir ses ordres même si pour cela il doit sacrifier sa carcasse putride. »
L’elfe avait trouvé cette analyse logique bien qu’elle entraîne la mort de nombreux autochtones et il savait bien que le cœur n’était pas la principale vertu des vampires. Il n’avait plus qu’à attendre maintenant….

La nuit était tombée sur le village, apportant le froid avec elle comme pour rappeler que seuls des fantômes erreraient bientôt ici. Les nécromants avaient quitté la tente pour rejoindre le petit cimetière et continuer leur office. Seuls des grognements bizarres s’élevaient maintenant de la place, signes que la magie noire commençait son œuvre, redonnant vie aux chaires en putréfaction. Cirth était adossé au puit, il savait qu’il était protégé des goules par le sort des nécromants, il dressa l’oreille pour entendre le cliquetis caractéristique d’une armure elfe ajustée au millimètre. Il leva et s’épousseta pour paraître présentable devant sa Maîtresse.


Dernière édition par Lancwen de Sigil le Ven Sep 14, 2007 18:23; édité 1 fois
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Ven Sep 14, 2007 18:17    Sujet du message: Répondre en citant

Elle ne tarda pas à apparaître au détour d’une maison suivie de près par Gaerdem.
« Dame Lancwen, les nécromants ont fini leur travail sur les villageois, le bourg sera bientôt parcouru par les zombies et les goules, ils sont actuellement dans le cimetière et s’attaquent aux squelettes. »
« Parfait Cirth, tu as bien rempli ton rôle. »
« Merci Maîtresse. » répondit il bien qu’il se soit contenté de surveiller les quelques troupes qui l’accompagnaient alors qu’elles avaient déjà reçu des ordres strictes.
« Maintenant, tu vas rejoindre Xüne Syphonn. »
« Sur Cephalopodhil ? »
Le regard de Gaerdem s’embruma lorsqu’il entendit le nom de l’île.
« Non ma fille adoptive est ici, sur Squiggodhil, j’ai senti sa présence, je veux savoir ce qui l’amène ici et si je peux lui venir en aide d’une quelconque manière. »
Cirth ne demanda pas son reste, plutôt content de quitter ce lieu macabre même si c’était pour retrouver une autre vampire. Les indications concernant le lieu ou se trouvait Dame Syphonn étaient assez vagues pour lui permettre de traîner un peu en chemin.
Une fois l’elfe parti, Lancwen prit ses quartiers dans la taverne du village et commença à étudier les premiers rapports de ses espions.
Le potentiel de cet endroit était énorme, d’importantes colonies de Squigg avaient été aperçues non loin de mares et autres points d’eau. Lorsque ces terres seraient sous son contrôle, elle pourrait mettre en place un élevage intensif de ses bêtes afin de nourrir ses armées de morts vivant, un approvisionnement quasi illimité à peu de frais étant donné la capacité reproductrice de ces animaux. La vampire était déjà en train de rêver à d’immenses bâtiments ou les squigg seraient élevés en batterie dans des cages laissant juste sortir leur têtes afin de les gaver. Ils seraient ensuite réduits en granulés ou en farines pour nourrir les goules et les zombies. C’était à ses yeux une bien brillante perspective.

Gaerdem était parti méditer quelques heures comme tout elfe qui se respecte pendant que Lancwen continuait à trier les rapports, la lune était déjà haute dans le ciel, les goules traînaient dans les rues comme des âmes en peine à la recherche de chair fraîche.
Peut être fatiguée par la longue veille de la journée, Lancwen ne fit pas attention au craquement de plancher venant de derrière elle, elle ne sentit que trop tard la présence de plusieurs individus dans son dos. Une pointe de douleur aiguë lui traversa l’épaule droite, elle fit volte face, arrachant et brisant l’aiguille qui venait de la piquer.
Elle se retrouva face à trois adversaires, humanoïdes aux formes longilignes dont l’aspect ne lui était pas inconnu, elle laissa échapper un mot.
« Zeppelindhil ! »
Elle sut dès lors qu’elle était en danger.
Elle regarda son bras droit pendant mollement le long de son corps puis jeta un œil sur la seringue brisée d’où coulait un liquide verdâtre, la vampire poussa un juron sachant très bien ce que faisait cette drogue.
« Gaerdem !!! à l’aide !!! »
A ces mots, un ennemi se lança vers Lancwen pour tenter de la faire taire. Bien qu’handicapée, celle-ci assena un violent coup de genou dans le bas ventre de la créature, la laissant accroupie, à la recherche de son souffle.
Mais déjà un second adversaire était sur elle, la prenant par les cheveux et passant son bras autour du cou de la vampire. Celle ci mit sa main gauche face au visage du monstre, l’énergie crépita au bout de ses doigts et un éclair frappa l’humanoïde de plein fouet lui arracha un cri muet.
Lancwen se sentit vaciller, l’éclair avait puisé dans ses forces beaucoup trop intensément, anormalement, le coup de bâton qui se brisa sur sa nuque finit de l’envoyer à terre.

Dans sa chambre, Gaerdem était en train de méditer. Même une oniromancienne n’aurait pu savoir quel en était l’objet. Néanmoins, au bord de sa conscience, l’elfe entendit l’appel de Lancwen, un appel lointain, comme étouffé.
Sortant péniblement de sa transe, il attrapa son épée, enfila un pantalon de lin qu’il noua rapidement et descendit les marches quatre à quatre, cheveux au vent.
Il déboula dans la salle commune alors qu’un être s’emparait du corps de la vampire, l’installant sur son dos.
« Arrêtez !! »
La sommation n’eut aucun effet, deux créatures sortirent par la porte principale tandis que la dernière, le visage visiblement horriblement brûlé faisait face au commandant, une dague dans chaque main.
Gaerdem, malgré sa longue expérience, n’avait jamais vu pareil créature. Elle semblait se mouvoir avec une fluidité inhumaine. Mais l’elfe n’avait guère le temps d’étudier son adversaire plus avant, il bondit fendant l’air de son épée elfique. Sa proie, mais qui était vraiment la proie dans ce combat, n’était déjà plus là et il eut toutes les peines du monde à esquiver les deux coups de dague lancés dans sa direction.
Cette première passe d’armes avait apporté un enseignement à l’elfe, il savait désormais que seule la chance lui apporterait la victoire.
Gaerdem tenta une botte de la garde impériale des elfes de Yog, sa lame passant à quelques millimètres du ventre de l’ennemi, quelques millimètres de trop, l’elfe sentit un liquide chaud se répandre le long de son flanc, il baissa la tête et vit la lame froide de la dague enfoncée entre ses cotes. Il s‘écroula lentement nargué par le sourire brûlé de la créature alors que celle-ci quittait la taverne.


Dernière édition par Lancwen de Sigil le Ven Sep 14, 2007 18:24; édité 1 fois
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Ven Sep 14, 2007 18:20    Sujet du message: Répondre en citant

La vision de Lancwen était troublée, elle ne distinguait presque rien, seulement le mouvement saccadé de son porteur. Tous ses sens étaient perdus dans un brouillard épais qui l’empêchait de s’orienter, de savoir ce qu’il se passait près d’elle, elle se sentait comme un sac de patates ballotté sur le dos d’un homme. Ses membres ne répondait pas à ses commandes, elle continuait à essayer pourtant sans grand espoir connaissant la drogue qu’on lui avait administrée.
Bientôt elle ne sentit plus ce mouvement mais une légère brise sur la peau. Le regard dans le brouillard, elle distinguait tant bien que mal trois silhouette s’affairant, tirant des cordages. Elle se dit d’abord qu’elle était à bord d’un bateau mais même si ses sens lui jouaient des tours, ils ne pouvaient pas avoir rejoins un port aussi vite, la première crique devait bien se trouver à deux heures de marche forcée. Puis la solution vint d’elle même, toujours là, Zeppelindhil, elle devait se trouver à bord d’une embarcation volante, c’était presque une certitude. Elle fut fixée lorsqu’elle sentit le poids de son corps la tirer vers le bas tandis que l’aéronef s’élevait dans les airs pour rejoindre une destination inconnue. Lancwen savait qu’il fallait tenter quelque chose maintenant si elle espérait s’en tirer. Elle essaya de focaliser son esprit sur le but à atteindre en l’occurrence le bastingage. Elle souffla lentement, régulant sa respiration pour récupérer la maximum de lucidité. Ceci fait, elle amorça le mouvement, portant son poids sur son bras gauche pour se lever. L’espoir était permis.
Un coup de botte en pleine figure l’envoya rejoindre non pas la rambarde tant désirée mais le royaume des songes….

Gaerdem gisait sur le parquet de l’auberge, la main sur sa plaie, prêt à attendre la mort qui surviendrait dans quelques heures. Mais il était noble de cephalopodhil, fier guerrier exilé, il avait affronté bien des situations délicates et dangereuses, il n’était pas elfe à laisser tomber si facilement sans se battre. Et dire qu’il avait fait la morale à Cirth lorsque celui-ci avait résolu de mourir sur epeedurandhil. Non finalement, la mort attendrait un peu plus le vieil elfe.
Il regarda autour de lui, cherchant un moyen de sauver sa vie, un petit sourire déformé par la douleur apparut à ses lèvres. Il entreprit de ramper jusqu’à une besace posée non loin du bureau malgré la douleur aiguë de chaque geste.
Il renversa le contenu du sac et fouilla parmi les objets éparpillés, il mit enfin la main sur ce qu’il cherchait, trois petits sacs de toiles liés entre eux par une cordelette. Il les ouvrit un par un, dans un ordre connu de lui seul et en sortit des feuilles séchées qu’il porta à sa bouche pour les mâcher. Il recracha quelques instants plus tard une sorte de pâte verdâtre à l’aspect peu engageant qu’il appliqua sur sa blessure. Il ne put retenir un hurlement lorsque les plantes commencèrent à se mêler à sa sang et à sa chair à vif.
Gaerdem entendit des pas à l’extérieur, « l’ennemi reviendrait il finir sa besogne ? » se dit-il en se maudissant d’avoir laissé son épée loin de lui.
Une silhouette encapuchonnée apparut bientôt, sûrement alertée par le cri de l’elfe.
« Maître Gaerdem ! que s’est il passé ? »
« C’est maintenant que vous arrivez ? Peu importe, envoie les harpies quérir le sir Lingwe ou qu’il soit ! »
« Mais votre blessure ? »
« Elle attendra des soins plus conséquents, Dame Lancwen a été enlevée bon sang!»


Dernière édition par Lancwen de Sigil le Ven Sep 14, 2007 18:24; édité 1 fois
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Ven Sep 14, 2007 18:22    Sujet du message: Répondre en citant

**A partir de ce moment, les deux récits se déroulent à des moments différents**

Lancwen avait émergé de sa torpeur depuis quelques minutes, juste le temps pour elle d’essayer de savoir où elle se trouvait.
La pièce était sombre et froide, une faible clarté émanait du dessous d’une porte vraisemblablement. Cette lumière était suffisante pour que les yeux de la créature de la nuit puissent voir les murs de sa cellule, des murs de granit sûrement taillés à même la roche. Bizarrement aucun suintement n’était apparent et la pièce elle même était sèche, bien trop pour un cachot souterrain.
Elle se sentait faible, comme vidée, aucune plante autour pour y puiser quelque énergie. Ce constat fait, Lancwen savait qu'elle ne pourrait pas se défaire des liens qui la retenaient a la chaise clouée au sol où on l'avait installée. Pieds et poings lies, la vampire n'avait plus qu'une chose a faire : attendre....

Ce qu'elle fit des heures durant jusqu'à ce qu'elle entende enfin des pas s'approcher de sa cellule. Bien qu'elle se douta déjà du nom de son ravisseur, elle désirait surtout que tout cela se termine d'une manière ou d'une autre.
Une clef joua dans la serrure, un grincement de gond accompagna l'ouverture de la lourde porte ferrée. Une créature longiligne fit d'abord son entrée suivie immédiatement d'un personnage enroulé dans une longue cape kaki dont la capuche rabattue se laissait rien entrevoir de son visage.
La créature se posta à la gauche de son maître, les bras croisés, s'apprêtant sûrement à palier a toute éventualité, et Lancwen savait que la vitesse de ce bipède au teint bleuté n'avait rien à envier à la sienne. Leurs confrontations ne donnaient que peu d'espoir à la vampire.

« Lancwen, ma chère Lancwen, voilà un bon moment que je vous cherche. J'ai l'occasion aujourd'hui de mieux vous connaître, notre dernière rencontre avait été écourtée de la plus fâcheuse des façons. »

La voix caverneuse et ténébreuse de l'homme conforta Lancwen dans son idée.

« Maalgarth... »

« Oh, je vois avec plaisir que vous ne m'avez pas oublié. Je n'aurai pas ainsi besoin de vous rafraîchir la mémoire.
Je suis certain que vous vous demandez comment je suis encore en vie mais votre curiosité ne sera pas assouvie, pas encore tout du moins. Je ne vous montrerai qu'une chose... »

La main gauche du seigneur saisit la mâchoire de Lancwen, lui déformant le visage et lui entaillant la peau de ses longs ongles.

« Regardez le visage de ma haine!! »

Il planta devant les yeux de Lancwen une protubérance hideuse, sorte de tentacule grotesque qui remplaçait sa main droite.

« Pour cela, vous souffrirez, vous, Chimera Klesh et sa cousine Marra! »

Lancwen tenta de se défaire de l'étau sans y parvenir, elle était impuissance face à cet adversaire.
Maalgarth relâcha la mâchoire de la vampire en la repoussant violemment dans sa chaise.

« Mais tout d'abord, vous allez m'aider à retrouver Lauralesse. Non que je croie que vous le feriez de votre plein gré mais je ne vous donnerai pas le choix, j'ai tous les moyens nécessaires pour vous forcer la main. En parlant de main, créature de la nuit, votre anneau ne vous sera d'aucune utilité dorénavant... »

Maalgarth fit un geste et son assistant s'approcha pour s'emparer du cadeau de Celimbrimbor. Lancwen crispa sa main sur l'accoudoir, tentant d'empêcher la manœuvre mais l'humanoïde avait une force colossale, desserrant petit à petit l'étreinte de la vampire, puis, d'un geste sec, il ramena le doigt vers bras provoquant un craquement d'os brisé qui tira un rictus de douleur à la vampire. Retirer l'anneau à partir de ce moment n'était plus qu'une formalité. Le lieutenant donna l'anneau à son maître avant de remettre le doigt dans une position plus adéquate.

« Ceci fait, vous désirez savoir comment je vais pouvoir vous tenir sous ma coupe je suppose... Apres ma défaite sur Zeppelindhil, je vous ai traquée, j'ai pris des renseignements partout où je le pouvais, j'ai survolé Certadhil découvrant votre citadelle. Celle ci était trop bien gardée, les vampires réunis là trop nombreux pour que ma vengeance s'accomplisse. Il n'en était pas de même pour certaines autres ruines de ce continent, j'ai découvert ma solution dans l’une d’elle. Le nom de Morrdred Syphonn vous rappelle-t-il quelque chose? »

Une certaine appréhension pouvait se lire sur le visage de la matriarche. Morrdred, son fils vampirique, membre de la pieuvre noire avait disparu voilà bien des lunes maintenant.

« Je m'en doutais. »

Lancwen devina un sourire machiavélique sous la capuche de son ennemi.

« J'ai découvert ceci... »

Maalgarth sortit une petite bonbonne translucide contenant un liquide épais et blanchâtre. Lancwen n'en croyait pas ses yeux, il était hautement improbable que Morrdred lui-même ait pu lui procurer ce liquide, mais c’était à n’en pas douter le même liquide qui un jour avait coulé dans les veines de Morrdred.

« Je vois que ceci ne vous est pas étranger, vous savez donc la dépendance que crée cette substance lorsqu’elle est inoculée à une personne fusse-t-elle vampire. Evidemment, certains effets secondaires n’étaient pas vraiment souhaitables et il m’a fallu employer tout mon art pour les supprimer, je n’aurai certainement pas voulu que vous deveniez folle ou paranoïaque, cela aurait desservi ma cause. J’ai maintenant un produit beaucoup plus adapté à la situation. Vous verrez bientôt votre sang remplacé par mon œuvre, vous deviendrez dépendante de ma création, dépendante de moi. »

Maalgarth partit dans un rire de dément sous les yeux emplis de haine de Lancwen.

« Maalgarth, vous périrez pour cela, lentement, je vous le promets ! » lança Lancwen alors que le seigneur quittait le cachot. A ces mots, il se retourna pour répondre.

« Préparez vous Matriarche, le sang ne coulera bientôt plus dans vos veines ! »
Le sbire suivit son maître et la porte claqua derrière eux laissant Lancwen a de sombres idées.
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MessagePosté le: Mar Sep 18, 2007 17:42    Sujet du message: Répondre en citant

Gaerdem était assis devant le bureau de Lancwen, le visage grimaçant au moindre geste. La douleur était encore vive même si les pommades avaient un effet anesthésiant. A coté de lui se trouvait Cirth Lingwe, penché sur une carte de la région, il pointait du doigt un site. Les harpies avaient retrouvé sa trace à mis chemin du royaume de Xüne, évidemment l’elfe avait fait le chemin inverse beaucoup plus vite en apprenant la nouvelle.

« C’est bien là qu’a été vu ce dirigeable pour la dernière fois ? »

« Oui Gaerdem, mes informateurs me l’ont confirmé. »

« Ou peuvent ils bien l’emmener… a-t-on une chance de retrouver cette embarcation maintenant ? »

« Je crains que non, nous devons attendre que notre réseau d’espions placés sur les continents les plus proches nous donnent des nouvelles. »

Gaerdem frappa du poing sur la table de rage et de frustration.

« Enfer ! convoquez Dame Lauralessé, elle pourra peut être nous aider à retrouver Dame Lancwen. »

« Bien, je pars tout de suite pour Serviettesechedhil, Dame Lauralessé doit s’y trouver actuellement. »

« Soyez prudent ! »

Cirth attrapa son manteau de cavalier et sortit à grande enjambées rejoindre la wyvern de Lancwen.

En montant sur son dos, il lui murmura :
« Nance, nous allons retrouver ta maîtresse mais pour cela il faut que tu me portes plus vite que le vent vers Lauralessé et Serviettesechedhil. »
La créature émis un grognement et s’élança dans le ciel de Squiggodhil.


Lancwen était toujours assise dans la chaise du cachot, elle avait bien essayé de se défaire des liens mais rien n’y faisait, elle était bien trop faible pour réussir à les rompre. Elle avait donc abandonné cet espoir et attendait patiemment la suite.
Au bout d’un temps indéfini, la porte s’ouvrit de nouveau laissant entrer trois créatures à la peau bleuté. L’une d’elle s’adressa à la vampire sans que celle-ci puisse la comprend
**pour une meilleure compréhension du lecteur, les paroles seront retranscrites en commun**
« C’est l’heure ! »
« refais lui une piqûre mais légère, notre roi a bien dit qu’il faudrait qu’elle sente tout. »
La vampire sentit la pression de la seringue sur sa nuque, l’injection répandit lentement la drogue dans son organisme, suffisamment pour qu’elle ne puisse entreprendre aucun action violente, pas assez pour qu’elle sombre dans le brouillard.
Les gardes la détachèrent et la traînèrent dans une enfilade de couloirs jusqu’à une petite porte barrée de fer. A l’intérieur se trouvait trois braseros disposés autour d’une longue table. Un système de miroir semblait apporter de la lumière de l’extérieur directement sur la table. Maalgarth se trouvait dans un coin de la pièce, assis sur un fauteuil de cuir brun, son tentacule gigotant en tout sens comme la queue d’un chien excité, à ses cotes se tenaient deux elfes à la mine sévère portant des tabliers d’un blanc immaculé.

« Lancwen, je suis heureux de vous présenter les deux chirurgiens qui vont procéder à votre opération, je les ai tout spécialement recrutés sur Bistourdhil. Ne vous inquiétez pas leur travail sera impeccable. »
Le rire de Maalgarth emplit la petite pièce avant qu’il ne s’adresse à ses esclaves.
« Installez là sur la table et procédez à l’opération. »
Lancwen fut alors jetée sans ménagement face contre la table d’opération, pieds et poings attachés par des sangles.
Lancwen sentait déjà la morsure du soleil sur le bas de son cou, seule partie de sa peau en contact direct avec les rayons mortels. Maalgarth se pencha près de la matriarche pour lui parler à l’oreille.
« Je vois avec satisfaction que le soleil commence son œuvre, mais ne vous inquiétez pas, ses rayons sont filtrés plusieurs fois avant d’arriver ici, un nouveau né pourrait rester des heures sur cette table sans ressentir une quelconque brûlure. Je suis certain que vous êtes tout aussi résistance. »
Le sourire du roi déchu ne faisait aucun doute sur la torture qui attendait Lancwen. Il fit un signe de main et l’opération commença.
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MessagePosté le: Jeu Jan 31, 2008 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

L’un des deux elfes s’approcha, un scalpel à la main et entreprit de couper la veste de la vampire afin de dénuder son dos. Immédiatement, Lancwen sentit la chaleur se rependre dans son dos désormais à la merci des rayons brûlant. L’elfe continua son œuvre tel un artiste traçant une ébauche, insensible aux muscles se contractant sous l’effet du soleil. L’autre elfe sortait d’un bac un espèce d’appareil oblong muni de griffes, en son centre se trouvait un réceptacle de la taille d’un pomme.
Du sang coulait maintenant de part et d’autre de la colonne vertébrale de la vampire, le chirurgien avait réalisé de petites incisions avec précision sur presque un pied de long, posant son scalpel ensanglanté, il prit en main l’appareil et le posa lentement sur le dos de la Matriarche, les griffes s’insérant parfaitement dans les ouvertures pratiquées au préalable.
Le contact du métal froid sur sa peau brûlante fit tressaillir Lancwen, puis la douleur vive, intense vint, chaque griffe semblait faire son chemin de son corps, à la recherche du précieux liquide ou du moins de ses plus grandes pourvoyeuses. L’étau se resserrait bientôt autour de l’épine dorsale arrachant des gémissements de douleur difficilement contenus à la vampire.

Maalgarth souriait à pleines dents, ces chirurgiens lui avaient coûté une fortune mais cette scène valait bien chaque pièce donnée. Il se leva de sa chaise et lui le tour de la table pour inspecter le travail. Balayant le dos de la vampire de son tentacule, il parut grandement satisfait.

« Procédez à l’échange... »
Des piquets furent installés dans des trous prévus à cet effet le long de la table. Les deux gardes entreprirent d’enlever les sangles retenant les bras de la Vampire afin de les attacher aux piquets par des cordes tendues. Cela fait, l’un des deux elfes disposa deux bassines en cuivre au sol sous les bras de Lancwen tandis que le deuxième donnait un petit coup de scalpel au niveau de chaque poignet permettant au liquide carmin de couler dans les récipients.
La vampire ne put qu’entrevoir la petite boule munie d’une aiguille qu’un chirurgien retira d’un petit coffre doublé de velours, son sang s’écoulait inexorablement de ses veines, le liquide huileux qui lui permettait de se mouvoir de « vivre » l’aurait bientôt quitté. Puis elle sentit une légère pression dans le bas du dos, elle entendit un cliquetis particulier, un froid glacial se rependit peu à peu dans son corps autrefois immunisé à sa morsure. Elle aperçut les premières gouttes laiteuses sortir de ses poignets avant de défaillir…
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MessagePosté le: Jeu Jan 31, 2008 17:55    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques lunes plus tard sur Serviettemouilledhil.


La silhouette se déplaçait lentement sous la pluie battante, les gouttes claquaient sur son pardessus de cuir. La nuit cachait ses mouvements dans les ruelles vides, désertées par les villageois qui ne s'aventuraient pas dehors par un temps pareil alors même qu'ils y étaient pourtant habitués. Cette tempête avait commencé presque en même temps que son arrivée, mauvais présage ou pure malchance? La vampire devait juste gagner du temps, faire croire à Maalgarth qu'elle recherchait activement son amie Lauralessé. Bien sur, Lancwen savait que la dame ailée ne se trouvait pas sur ce continent mais sur Serviettesechedhil, le jumeau séparé par un bras de mer.

A quelques pas d'elle suivaient deux silhouettes élancées qu'on aurait certainement pris pour des elfes en tout cas par cette nuit sans lune. Ils singeaient chaque mouvement de la vampire, lui emboîtant le pas avec le même rythme, la même foulée, les mêmes pas.

Lancwen tourna au coin d'une rue et poussa la porte d'une auberge nommée 'la gourde sans fond', ne prenant pas la peine de refermer derrière elle sachant que ses deux gardes ne tarderaient pas. L'aubergiste lui sourit plus par esprit commercial que par gentillesse et lui tendit sa clef sans mot dire. La matriarche grimpa aussitôt les marches de l'escalier quatre à quatre et enclencha la clef dans la serrure de la deuxième porte du couloir.

Elle était enfin de retour dans le seul endroit où elle avait un minimum d'intimité, trop peu hélas, la porte n'aurait pas résisté à un seul de ses coups de pied, il en allait de même pour les sbires qui la suivaient. La pièce était simplement meublée, un lit près d'une fenêtre munie de barreaux, un pupitre permettant d'écrire confortablement et une petite armoire permettant plus qu'amplement de ranger les quelques affaires de Lancwen.

Au fil des jours ou plutôt des nuits passées sous la pluie, Lancwen avait glané des informations sur les seigneurs présents sur ce continent sans trop éveiller les soupçons de ses geôliers. Il semblait que la fille d'Anna-Belle ait été présente et qu'elle l'avait trouvée.
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Jeu Jan 31, 2008 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

Mareive contempla pensivement les dessins : son espion avait tout de même quelque talent graphique, car elle reconnut sans peine les oriflammes : elle les avait déjà vu de très nombreuses fois, dès sa plus tendre enfance, lorsque sa mère se rendait chez sa propre mère vampirique.

« C'est le royaume de Lancwen de Sigil que vous venez de découvrir, mon brave ! »

Interrompu dans sa phrase, l'espion contempla la jeune fille avec un air surpris : inutile de terminer sa phrase, désormais. Il comprenait pourquoi c'était elle qui commandait ici, en dépit de son jeune âge et de son inexpérience.

" Euh... oui, en effet. C'est ce que j'allais vous dire.
* Très bien ! Vous avez fait un excellent travail. Je garde votre carte, j'ai à l'étudier de plus près. Vous pouvez disposer ! "

L'espion parti, la jeune elfe resta seule et pensive. Biologiquement parlant, il n'y avait aucun lien entre Lancwen et elle. Cependant, lorsqu'Anna était tombée enceinte d'elle, elle avait déjà connu la sombre étreinte. Le sang de Lancwen coulait donc dans ses veines, ce qui faisait d'elle sa grand-mère, ne serait-ce que du point de vue symbolique. De plus, Mareive avait été élevée dans cette optique là, par ses deux parents : mère vampirique de sa propre mère, vieille amie de son père, Lancwen était un personnage familier de la petite Mareive.

" Bon, pourquoi je tergiverse ainsi... "

Peut-être parce que l'apparition d'un personnage familier sur ce continent la déstabilisait ? Peut-être parce qu'elle risquait fort de décevoir ? Peut-être encore parce que si elle connaissait parfaitement Lancwen la grand-mère douce et acide, Lancwen la chef de guerre semblait être une parfaite inconnue.

Mais Mareive prit sa plume et tacha de disperser ces spectres à coup d'encre, en bonne fille de vieux poulpeux.


-------------------------------------------

Chère Grand-Mère.


Établie actuellement sur Serviettemouilléedhil, j'ai eu la surprise d'y voir ta présence. Je suis en train de développer les bases de mon royaume, j'imagine que le tien doit être bien avancé.

Je ne veux surtout pas te gêner ni t'indisposer. Mais si tu as besoin de moi, je suis là.

Bise
Mareive

PS : si tu as refait du pâté de squig en croûte, je ferais peut-être un détour par ta citadelle, j'adore quand tu fais ça. En fait, oublies ça :en campagne, tu ne dois pas vraiment être aux fourneaux.

-------------------------------------------

Lancwen avait reçu le message de Mareive. Bizarrement celui ci n'avait pas été intercepté par les chiens de garde qui la suivaient partout où elle se rendait. Malgré tout, elle pouvait encore cacher certaines choses à son geôlier.

La vampire tripotait son index droit, la marque de son anneau pouvait se déceler encore sur la peau morte, cet anneau qui lui manquait cruellement, enfin pas autant que son sang pur maintenant mélangé à une substance étrange.

Ce message était une sorte de bouée de sauvetage pour la matriarche, tout n'était pas perdu, elle pourrait peut être utiliser Mareive pour se sortir du pétrin où elle était plongée.

Mais pour cela, il faudrait qu'elle se rende chez sa petite fille sans éveiller l'attention de l'ancêtre et sans mettre en péril la jeune femme. Elle prit alors sa plume pour rédiger une réponse rapide.

« Ma petite Mareive,

Je suis heureuse de te trouver ici, j'aurai besoin de ton aide. Je me rendrai dans ton royaume incognito, personne ne devra savoir que nous avons une quelconque relation, il en va de ta vie et de la mienne, à ce moment tu comprendras tout. D'ici là, porte toi bien.

ta Grand Mère. »

La vampire remit le pli à un jeune garçon, le payant grassement pour la course puis elle partit à l'opposé.


Maalgarth avait l'avantage, pour l'instant, mais cela ne durerait pas enfin l'espérait elle...
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Jeu Jan 31, 2008 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

Lancwen entendit le cliquetis qu'elle avait appris à reconnaître, elle se leva avec difficulté et se rendit à la porte mitoyenne où elle frappa. Sa bonbonne de sang blanc était vide, les sbires lui en fournirait une nouvelle et ainsi elle continuerait a survivre en attendant son heure.

La porte s'ouvrit sans bruit comme à son habitude et elle fit une pas pour entrer avant de s'arrêter net.

A quelques mètres de la était assis son bourreau, plus inquiétant encore, l'enfant messager se tenait à ses cotés, terrorisé, la lèvre en sang et l’œil gauche clos, un bâillon sur la bouche.

« Dame Lancwen, vous me voyez très déçu de votre attitude. Croyez vous vraiment que j'allai vous laisser seule retrouver notre amie commune?
Mes espions sillonnent cette terre depuis des lunes, vous surveillant au passage. Ils sont arrivés à une conclusion limpide, Lauralessé ne se trouve pas ici mais par contre vous semblez entretenir des rapports spéciaux avec cette Dame Mareive. Quels sont ils d'ailleurs? »

Lancwen ne dit mot, elle ne comptait pas mettre en danger sa petite fille en donnant des informations sur elle.

« Votre silence ne m'étonne pas, vous êtes une forte tête, dure à briser lorsqu'on s'en prend directement à vous. Peut être faudrait il être plus indirect... »

Maalgarth entoura le jeune garçon de son tentacule pour mêler le geste à la parole.

« Maalgarth, ce garçon m'importe peu, ce n'est qu'un pauvre erre et sa mort ne toucherait personne ici bas. Ce n'était qu'un outil à ma disposition.

Alors vous ne verrez aucun inconvénient à ce que j'en dispose? »

Le tentacule se resserra autour du coup du jeune homme qui prit de panique commença à se débattre comme le mort en sursis qu'il était, les bras et jambes gigotant dans le vide. La vampire posa un regard vide sur le garçon tandis que s'écoulait sa vie, il avait été choisi au hasard dans une impasse et le hasard n'avait finalement pas bien fait les choses pour lui. Bientôt, le tentacule desserra son étreinte et le corps s'écroula mollement sur les lattes du parquet telle une marionnette qu’on laisse choir.

« Maintenant, passons à votre châtiment, il faudra que vous réfléchissiez à deux fois avant d'essayer cela de nouveau. »


Il fit signe à ses deux acolytes, une pluie de coup s'abattit sur la vampire impuissante à contrer l'attaque, ses réserves d'énergie s'étant épuisées en même temps que sa bonbonne se vidait. Les poings frappaient de toute part, touchant chaque point de son corps lui laissant comme seul choix de se recroqueviller et d'attendre…
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Mar Fév 05, 2008 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Le messager n'avait rien d'humain. Enroulé dans une longue cape noire, la créature avait fait un long voyage depuis squiggodhil pour trouver la personne qui serait bientôt face à elle. Heureusement, la fatigue n'avait aucune prise sur cet être décharné à l'odeur putride. Aucune des personnes qu'elle avait interrogées sur son passage n'avaient osé lui mentir, il en serait encore de même au royaume des oublis à n'en pas douter. Le bipède poussa la porte de la taverne et s'approcha lentement du comptoir. Il tendit une main osseuse portant un parchemin.

"Daykerasssss... j'attendraiiiii".

Le tavernier, d'une main tremblante, saisit le parchemin et le confia à un page. Un tel messager apportait sûrement des nouvelles importantes et le comte devait être prévenu. Le parchemin portait ce message :

"Comte Dakeyras Dat Narumyr,

Mon nom ne vous dira certainement rien. Je me présente Sir Gaerdem. Mon message est de la plus haute importance, je connais vos talents, vos actes parlent pour vous. Je travaille pour Dame Lancwen de Sigil, une personne que vous connaissez si je ne m'abuse. Ma Maîtresse a été enlevée sur Squiggodhil sans que je puisse m'opposer à cet affront. Malgré mes efforts je n'ai pu la retrouver. Son bras droit, Cirth Lingwe, a perdu sa trace sur serviettemouilledhil. Vos compétences surpassant de loin les miennes, n'étant qu'un vieux guerrier, je vous demande au nom du royaume de Sigil de retrouver sa dirigeante et si possible d'éliminer le commanditaire de l'enlèvement. Votre prix sera le mien. Vous pouvez me joindre sur Squiggodhil pour finaliser un accord si bien sur vous répondez favorablement à ma requête.

Sir Gaerdem, aide de camp."
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MessagePosté le: Ven Mai 02, 2008 09:46    Sujet du message: Répondre en citant

L'aubergiste revint un temps après et remit un parchemin à l'étrange messager. Il dit simplement :

"Voilà, la réponse"
Et il retourna à ses verres. Le parchemin attendait d'être lu :
"Sir Gaerdem,
En effet, votre nom ne m'apprend pas beaucoup sur votre identité, mais c'est une bien triste nouvelle que vous m'apportez là. Il est vrai que nous avions moins de nouvelles de la dame depuis quelques temps. J'accepte volontiers cette mission, non encore au nom de La Garde, mais cela ne tardera pas à se faire. Il me faudra vous rencontrer ainsi que le bras droit de madame, ou au moins que vous m'envoyez un pigeon afin de m'apprendre toutes les informations susceptibles d'être utiles. Le prix est peu important pour le moment, il sera autour de 6000 Pos, si nous retrouvons la cible. Dans un cas contraire, la somme sera divisée par trois.

En attendant votre réponse,

Comte."

Pendant ce temps sur Squiggodhil...

"Non, je n'irai pas lire les pensées d'un chevalier déchu, c'est un supplice que je ne veux pas endurer!"
"Dame Lauralessé, soyez raisonnable, il en va peut être de la vie de Dame Lancwen."
"On voit bien, Sir Lingwe, que ce n'est pas vous qui devez franchir le mur de noirceur qui sert de cerveau à cet être mort vivant."
"Voyons, ma Dame, vous savez bien que je ne vous demanderai rien de la sorte si ce n'était pour la plus extrême des urgences."

La Dame ailée savait parfaitement de quoi cela retournait, elle avait une idée assez précise de celui qui avait fait le coup et c'était juste pour marquer sa répugnance qu'elle discutait encore le bout de gras avec l'elfe.

« Bien, soit, allons-y puisque je n'ai guère le choix... »

L’ancienne reine se concentra sous les yeux des deux elfes impatients de recevoir des nouvelles de leur demande.
Lauralessé entra lentement dans le monde éthéré, elle regarda autour d’elle, voyant les deux elfes sous un autre jour, une représentation bien différente de leur corps physique, mais elle n’était pas là pour cela, elle prit le petit fil presque invisible attaché à son poignet droit et commença à le suivre, lentement d’abord puis à une vitesse vertigineuse qu’aucun humain du monde physique n’aurait pu atteindre, heureusement le monde des âmes permettait de s’abstraire de ces contingences.
La dame sut qu’elle était proche de son but lorsqu’elle aperçut une masse noire grouillante. Le chevalier déchu n’était pas très engageant mais Lauralessé prit contact avec la créature, lisant son esprit, prenant connaissance de la réponse. Elle ne prit pas la peine de consulter ses compagnons et demanda au noir chevalier d’écrire une réponse suivant ses directives.

Le mort n’avait aucunement besoin de plume pour écrire la réponse.

« Messire Dakeyras,

Nous sommes prêt à vous recevoir sur Squiggodhil dès que possible. Notre envoyé possède une bourse qu’il vous remettra pour couvrir vos frais de voyage ainsi que ceux de vos associés. Le chevalier vous accompagnera, non que nous ayons peur pour votre vie, mais il connaît le chemin le plus court pour revenir à son point de départ.
Nous vous attendrons donc avec impatience.

Sir Gaerdem. »

L'homme se leva et remercia le messager de Dakeyras. Pas de repos pour la Garde. Il se déshabilla et passa dans la pièce d'à côté. D'une armoire il extirpa une tenue noire qu'il enfila. Si Daifen devait ignorer son identé, autant sortir de chez lui comme un véritable étranger. Même ses gens ne devaient pas savoir. Pour leur bien. Sorti de son palais, il devint Miséricorde.
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MessagePosté le: Ven Sep 26, 2008 13:37    Sujet du message: Répondre en citant

Le bateau était là, sur une plage déserte et silencieuse. La petite embarcation était voilée et plusieurs hommes bavardaient sur le petit pont. Ils se levèrent en voyant leur cargaison. Miséricorde les salua sans chaleur.
« Squiggodhil est-il loin ?
-Quelques jours de voyage, seigneur, pas plus.
-Alors partons maintenant. »
Il espéra que son absence ne se ferait pas remarquer en montant à bord.

Squiggodhil arriva avec le soleil. Miséricorde était déjà sur le pont. Lorsque le petit navire froissa le sable de la plage et que plusieurs hommes furent descendus pour le tirer d'avantage, le garde s'autorisa à descendre. Plusieurs personnes étaient là.
« Sire Gaerdem ? »
Un être plus mort que vivant s'avança.
« Je crois qu'il nous faut parler. Dakeyras m'envoie. S'il s'occupera de notre affaire, ce ne sera qu'un peu plus tard. En attendant, je suis là, et il me faut quelques renseignements. Il nous faut parler. Parler avant d'agir.
-Je comprends, mais je ne suis pas Gaerdem. Je dois vous mener jusqu'à lui. »
Un elfe se détacha des autres pour tendre ce que Gaerdem avait appelé une bourse qui couvrirait les frais de voyage. Miséricorde l'attrapa et l'envoya vers les matelots. Il donna quelques consignes et s'avança, seul, à la suite du cortège qui allait remonter vers Gaerdem.

Le petit cortège mena Miséricorde non loin, dans un petit village. C’était là un bien étrange endroit pour un camp seigneurial. On pouvait apercevoir au loin des nuées de harpies. L’elfe ouvrit la porte de ce qui semblait être une taverne et invita son ôte à entrer.

« Ah, Cirth te voilà enfin. Notre invité est donc arrivé. »
Gaerdem enjoignit Miséricorde à s’asseoir avant de reprendre.

« Je pense que nous n’avons, ni vous ni moi, de temps à passer en bavardage inutile. J’irai donc aux faits. »

L'elfe fit le récit des événements avec la plus grande exactitude possible, chaque détail même le plus insignifiant fut délivré. Le guerrier se tut laissant l'histoire retomber dans les oreilles de Miséricorde.

« Qu'en dites vous?» murmura presque Gaerdem, le visage barré par l’inquiétude.

Un silence de plomb s'abattit sur la pièce alors que Gaerdem finissait son exposé. Miséricorde resta un long moment silencieux, essayant de synthétiser la somme d'information qu'on venait de lui dispenser. Puis, alors que rien ne le laissait prévoir, il tourna les talons vers la porte d'entrée en lançant avant de sortir à grandes enjambées :
"il n'y a pas un instant à perdre, procurez moi le plus vite possible un navire pour Serviettemouilleedhil!"
Moins d'une heure plus tard, le gardien mettait pied à bord d'un frele esquif au profil allongé. Un seul coup d’œil aux matelots lui permit de savoir que l'équipage était aguerri et rompu aux manœuvres les plus complexes. Tout cela lui redonnait espoir de pouvoir retrouver Lancwen sur serviettesmouilleedhil, d'autant plus que les alizés leur semblaient clément. Une fois au large, une puissance brise de trois quart arrière vint gonfler les voiles et des gerbes d'eau montèrent avec une fréquence élevée de la proue. Il était de la garde, son contrat serait rempli.
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Lancwen de Sigil
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MessagePosté le: Lun Oct 06, 2008 10:39    Sujet du message: Répondre en citant

Miséricorde était sur place depuis quelques jours, la traversée s'était déroulée sans encombres. Il avait été convenu que le zéphir resterait à quai, prêt à lever l'ancre à tout moment tant que Miséricorde ne serait pas revenu, soit avec Lancwen, soit avec les informations nécessaires pour retrouver la vampire.
Le Garde avait laissé traîner ses oreilles dans quelques tavernes, sur le marché ainsi qu'en d'autres lieux de passage fréquent. Dans la bruine quasi constante, il avait réussi à glaner de précieuses informations, les descriptions qu'il avait pu recueillir correspondaient avec ce que lui en avait dit Gaerdem. D'après ses déductions, la matriarche cherchait quelque chose avec peu d'entrain et au moins deux créatures ne la quittaient pas d'une semelle. D'ailleurs sans ces deux gardes du corps, Miséricorde serait peut être passé à coté. Ce soir il irait jauger la situation, il avait découvert la taverne ou logeait lancwen et il avait suffit de quelques piécettes et d'une bonne dose de bluff pour obtenir la chambre qu'elle occupait.
Par chance, la pièce se trouvait sous les toits, au dernier des deux étages. Ce soir, il lui serait facile d'observer sans être vu, la lune serait cachée par les épais nuages qui s'amoncelaient déjà au-dessus de la ville. Il se laisserait prendre au bout d'une corde. Cela comportait évidemment un risque mais le moment était important et cela en valait la peine. Il attendit donc sagement son heure...

Le vrombissement assourdissant de l’air disperse, sur le passage de la créature volante, quelques couches opaques des nuages surplombant Squiggodhil.
Ralentissant son allure effrénée, le dragon noir se laisse chuter sous le niveau des nuages, tournoyant insidieusement au-dessus de ce qui fut autrefois un bourg, et dont ne subsistent que cimetières et bâtissent dépouillées.
Les formes humanoïdes qui se meuvent sous le reptile grouillent en massent grisâtres et décharnées. Leurs démarches décalées, parfois instables, ne laissent aucun doute sur la nature de ces créatures. Un campement de mort-vivants a pris place sur la bourgade.
Il sera impossible à la tarasque noire de se déposer trop près d’ici sans être immédiatement attaquée. Pourtant, il s’agit bien de l’endroit recherché, non loin du premier port. Dans un silence absolu, la créature met cap sur le sud, cherchant un autre moyen d’approche.

Attirée par les bruits de sucions, la goule s’approche du rocher. Sans en trouver l’origine, la créature émaciée contourne la masse rocheuse, sentant déjà l’odeur du festin de quelques vers juteux tout juste sortis de terre. Par l’odeur alléchée, la goule n’aperçoit pas à temps le bras qui se faufile sous son cou, l’emprisonnant sous son étreinte. La prise est ferme, et la petite créature sent le corps cabré et vivant collé le sien. Elle n’aperçoit de son agresseur qu’un bras encore tremblant et étrangement brûlant. Sa peau est parsemée de petites meurtrissures, comme d’infimes marques identiques et régulières, en forme d’écailles, qui disparaissent petit à petit, fondant sur l’épiderme d’une personne résolument humaine.
Empêchant la goule d’alerter ses comparses mort-vivants, bien qu’ils soient à plusieurs centaines de mètres du campement, l’humain insère de force une poignée d’asticots dans sa bouche.
-Du calme, petite entité vampirique…
La voix est rauque et incertaine. Son timbre est celui joué par des cordes vocales qui auraient crié tout leur soul durant des heures, éreinté. Pourtant, même si l’ont n’identifie pas encore le bip de cette voix, cette dernière varie pendant quelques instants, retrouvant petit à petit son timbre d’origine.
-C’est bon, n’est-ce pas ? Tu en veux encore ?
La goule remue, puis se calme en recevant une autre poignée de vers.
-Je ne t’arracherai aucun membre, et si tu fais ce que je te dis, je te donnerai autant d’asticot que tu pourras en ingurgiter… Mais pour cela, il faut que tu ailles me chercher quelqu’un. Gaerdem, ça te dit quelque chose ?
La goule émet un grognement animal, dont on ne peut en tirer aucun sens. Son agresseur prend le risque de desserrer son étreinte, mettant en évidence une amphore terreuse emplie de vers grouillants.
-Va chercher Gaerdem. G-a-e-r-d-e-m. Emmène Gaerdem jusqu’à moi. Autant de vers que tu le voudras.
Le ravisseur relâche sa victime, laquelle bouscule l’amphore, saisissant quelques asticots avant de prendre la fuite vers le village. Adossé au rocher, l’être d’apparence humaine espère, attend son messager. Elle se prépare au pire.

Gaerdem était attablé à l’ancien bureau de Lancwen, celui qu’elle avait occupé avant son enlevement. Il attendait les messages de Miséricorde avec impatience, celui-ci était déjà parti depuis plusieurs jours, il avait du accoster sur Serviettemouilledhil. Le vieil elfe était conscient de la difficulté de la tâche et c’est bien pour ça qu’il l’avait confiée à la Garde.
Il était perdu dans de sombres pensées lorsqu’il entendit un bruit contre la vitre. Relevant la tête, il vit une goule, son faciès hideux appuyé contre la fenêtre, un vers dépassant nonchalamment de sa bouche entre-ouverte. L’elfe perçut comme une lueur de semi-intelligence, peu commune parmi les goules, au fond de ses yeux, elle semblait vouloir lui dire quelque chose, il ouvrit la fenêtre et regarda avec stupéfaction la goule lui demander de l’accompagner par geste en allant et venant toujours dans la même direction. Gaerdem attrapa son épée et cria à Cirth de la rejoindre.
_ Il y a quelque chose d’anormal, venez vite !

Les deux aides de camp suivirent la goule dans sa lente marche vers une masse rocheuse plus au sud. Cirth vit une ombre se détacher de la roche. Instantanément sur ses gardes il héla la personne cachée.

_Qui que vous soyez ! montrez vous !
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